Montereau fault yonne

reflets d'hiver 2013
le port industriel de nuit 2013







ciel d'orage

février 2013

fevrier 2013


février 2013


02/2013


La bâtisse sous tutelle diocésaine s’élève sur un terrain de 1800m2 à l’angle du Boulevard Pasteur et de la Rue Paul Quesvers. Elle accueillera 8 classes, de la maternelle au CM2, soit près de 200 enfants, dans le respect des convictions religieuses de chacun. Une fois encore le patrimoine monterelais a été préservé puisque le chœur de l’ancienne église a été réhabilité puis intégré dans l’ensemble. Ont été également conservées les magnifiques fresques réalisées en 1931 et qui font tout le charme intérieur de la bâtisse.PatrimoineEdifiée en 1927 grâce à la générosité des paroissiens monterelais, l’église du Sacré Cœur ne verra malheureusement pas la fin de sa construction. La crise financière de 1929 passe par là. Le projet est interrompu, faute de crédits. Seuls le chœur et le transept sont réalisés. Des offices religieux y sont célébrés jusqu’en 1983. Après 30 ans, la vie reprend ses droits. Grâce à la solidarité financière de l’ensemble des établissements du diocèse, ainsi que le soutien et les conseils de la Municipalité, une nouvelle école est née.



XIIe siècle - XVIe siècle
La collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup à Montereau-Fault-Yonne est bâtie pour être le lieu de culte du chapitre de neuf chanoines fondé en 1195 par l'archevêque de Sens, Michel de Corbeil.
La tour nord « le clocher » s'élève progressivement du XIIe au XIVe siècle, la nef est du XIIIe siècle, le bas-côté nord du XIVe et le bas-côté sud du XVIe.
Du XVIe siècle datent les parties hautes de la nef, le petit portail de la tour nord, la tourelle d'escalier de la tour sud et le grand portail, contemporain de François Ier avec son tympan qui représente le Jugement Dernier.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la collégiale resta propriété du chapitre Notre­Dame. Une de ses chapelles, dédiée à saint Loup, servait de paroisse aux habitants de Montereau, qui jouissaient également d'une sacristie et d'une entrée particulière dont on distingue encore la petite porte sur la rue Jean Jaurès.
C'était souvent l'un des chanoines de la collégiale qui officiait comme curé de cette paroisse, dont le vocable honorait la mémoire de saint Loup (573-623), évêque de Sens et petit-fils de Clovis, connu pour son courage et sa modestie, victime de calomnies et même exilé dans la Somme qu'il évangélisa. La légen­de veut qu'à son retour à Sens, la grosse cloche de la cathédrale ait sonné spontanément pour l'accueillir.
Le 1er juin 1772, le chapitre Notre-Dame fut supprimé par ordonnance de Paul d'Albert de Luynes, archevêque de Sens, et la collégiale devenue église paroissiale prit le double vocable de Notre-Dame et Saint-Loup pour en perpétuer le souvenir.
Plusieurs événements la marquèrent tout au long des siècles :
· Jean sans Peur y fut provisoirement enterré après avoir été tué sur le pont de Montereau en 1419.
· Marie Leczinska s'y arrêta le temps d'une messe en 1725, quelques jours avant son mariage avec Louis XV à Fontainebleau.
· Les guerres de Reli­gion, la Révolution, la campagne napoléonienne de 1814, les bombardements de 1940 la mutilèrent tour à tour.
Aujourd'hui dégagée des échoppes, des maisons, puis des dépendances de l'ancienne tannerie qui l'enserraient étroite­ment, elle se dresse, émouvante et vénérable, au-dessus de la verdure qui borde le fleuve. Le promeneur a tout loisir de l'admirer dans son ensemble.




L'Homme au Grand Chapeau

Alfred Nodet en 1890 avait acheté cette maison afin de faire construire sur ses jardins les premiers bâtiments de l'usine.. Il en sort d'abord des charrues, puis des semoirs. Sous sa coupe, l'usine s'étendra jusqu'en 1919. Dès 1905, il vend ses machines en Algérie, au Maroc, en Tunisie, là où, plus encore qu'en France, le monde agricole est sous-équipé. Il emploie 65 personnes à cette époque.Alfred Nodet, que l'on surnomme l'Homme au Grand Chapeau, meurt en 1932 .Les deux fils, puis le petit-fils du patriarche, reprendront l'affaire, la faisant encore fructifier.En 1970, 700 personnes travaillent pour l'usine, devenue Nodet-Gougis après une fusion. Deux dépôts de bilan et un rachat plus tard, il ne reste quasiment plus rien de cette usine, abandonnée en 1997.







Le 10 septembre 1419, les deux armées arrivent vers 15 h 0 sur les deux berges de l'Yonne1, de part et d'autre du pont de Montereau. Jean sans Peur est informé que l'on veut attenter à sa vie, son entourage accentue sa surveillance afin de protéger le duc. Il en est de même pour le régent. Au milieu du pont, des charpentiers ont élevé un enclos avec une porte de chaque côté. Il est convenu que les deux rivaux entreront dans l'enclos avec chacun une escorte de dix personnes et que les portes seront fermées pendant toute la durée de l'entrevue. Chacun des dix hommes prêta serment. Malgré les dispositions prises, le duc de Bourgogne réfléchit encore sur le bien-fondé de cette dangereuse rencontre. De chaque côté de l'Yonne, les deux princes s'épient.
Enfin, à 17 h 0, le duc de Bourgogne se décide : il s'avance vers le pont de Montereau. Lorsque les conseillers du régent Charles, dont Jean de Maissy, dit Jean Cadard, son médecin, voient apparaître sur le pont le duc de Bourgogne, ils s'avancent vers le duc et lui disent : « Venez devers, Monseigneur, il vous attend ». Se méfiant des intentions des Bourguignons, d'un geste, Tanneguy III du Chastel encourage le régent à sortir de la galerie.
Jean sans Peur se rend sans protection armée au rendez-vous du pont (peut-être voulait-il mettre le Dauphin en confiance ?).
L'atmosphère est tendue. Le duc s'agenouille avec respect devant le dauphin, qui feint l'indifférence. Se relevant, Jean cherche un appui en posant la main sur le pommeau de son épée.
« Mettez-vous la main à votre épée en présence de Monseigneur le Dauphin ? » questionne l'un des compagnons de celui-ci, messire Robert de Loire, comme dans la fable Le Loup et l'Agneau Tanneguy du Châtel n'attend que ce prétexte pour porter un coup de hache au visage du duc en criant «Tuez, tuez !». C'est alors la curée, selon le récit qu'en fera plus tard Jean Séguinat, secrétaire du duc, à la commission d'enquête nommée par les Bourguignons.
Par la porte du côté du dauphin, qui a été maintenue ouverte, des hommes en armes s'engouffrent dans l'enclos. Le duc est lardé de coups cependant que le dauphin, conduit à l'écart, reste impassible.
Selon certains dires, le duc de Bourgogne eut la main droite sectionnée comme le fit Jean sans Peur quelques années auparavant à son cousin Louis Ier d'Orléans (23 novembre1407).
Le dauphin fut désigné comme le principal instigateur de l'assassinat du duc de Bourgogne. Malgré ses dénégations, malgré ses excuses, il ne put se justifier.
Plaque commémorative du meurtre de Jean sans Peur

Plaque commémorative du meurtre de Jean sans Peur, Montereau-Fault-Yonne

Cette plaque remplace celle détruite en juin 1940 avec le pont. C'est le 10 septembre 1419 qu'a lieu, sur le pont d'Yonne où une tente est dressée entre deux barrières, l'entrevue qui doit sceller la réconciliation entre le duc de Bourgogne, Jean sans Peur et le dauphin du roi fou Charles VI, devenu à 16 ans le chef de file des Armagnacs, en vue de s'opposer en commun à la mainmise du roi d'Angleterre sur la France. Mais l'assassinat de Jean sans Peur par l'un des hommes de l'escorte du Dauphin, Tanneguy du Chastel, Armagnac et prévôt des marchands de Paris, précipite les Bourguignons dans le camp des Anglais et conduit à la signature, l'année suivante, du traité de Troyes qui fait d'Henri V d'Angleterre l'héritier du royaume de France.

.
En 1867, sous le second empire, est érigée sur le pont de Montereau une statue équestre de Napoléon 1er, œuvre d'un des deux fils du général Pajol et dont le socle comporte deux bas-reliefs illustrant la bataille du 18 février 1814 : Napoléon pointant les canons depuis le plateau de Surville et la charge du Général Pajol.




Histoire de la commune de Montereau-Fault-Yonne


du latin monasteriolum, « petit monastère » et de furca, « fourche ».

Le séjour des hommes est attesté depuis plus de six mille ans autour du confluent de la Seine et de l'Yonne par plusieurs sites archéologiques du néolithique récent, de l'âge du bronze et de l'âge du fer. Le village gallo-romain de Condate, la nécropole mérovingienne de Saint-Martin, la fondation au début du VIe siècle d'un petit monastère par le moine Séverin et celle du prieuré Saint-Martin quatre cents ans plus tard jalonnent l'histoire monterelaise au cours du premier millénaire. La constitution des trois paroisses Saint-Nicolas au nord de la Seine, Saint-Maurice dans l'interfluve et Saint-Loup sur la rive gauche de l'Yonne donnent à Montereau-Fault-Yonne la configuration tripartite que l'agglomération conserve jusqu'au XXe siècle. Porte de la Brie vers le Gâtinais, de la Champagne et de la Bourgogne vers Paris, Montereau-Fault-Yonne, ville de marchés et de commerce, connaît la prospérité au XIIIesiècle. Mais les batailles font rage durant la guerre de Cent Ans, les guerres de Religions et la Fronde, pour s'emparer du château fort et des remparts de la ville. En germe à la fin de l'Ancien Régime, l'épanouissement industriel de la ville intervient surtout au XIXe siècle, d'abord à partir des matières premières locales, tanneries, poteries, tuileries et briqueteries, fabriques de pipes en terre, et surtout une faïencerie qui emploie jusqu'à 900 ouvriers sous Napoléon III. Puis s'y ajoutent des fabriques de chaussures, de bonneterie, de machines agricoles et, entre les deux guerres mondiales, des usines de charpentes métalliques, de bakélite et de câbles électriques. Les 14 et 15 juin 1940, le centre-ville est écrasé sous les bombes d'avions et les ponts détruits. La ville se relève de ses ruines et le plateau de Surville se hérisse d'immeubles pour loger une population passée de 3 000 habitants au temps de la Révolution à 10 000 après la Libération et à plus de 21 000 en 1975. La plupart des anciennes industries disparaissent tandis que la ville met progressivement en valeur les nombreux éléments de son patrimoine ancien.
 http://fr.slideshare.net/jcpl77/napoleon-2014

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire